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IMAGE
ÉCRAN / IMAGE IMPRIMÉE
IL EST CAPITAL, SI L'ON VEUT
ABORDER LES TECHNIQUES DE GESTION DE LA COULEUR EN PAO, DE DISTINGUER SANS
AMBIGUÏTÉ LEURS SPÉCIFICITÉS.
La
philosophie Wysiwyg, entretenue par les concepteurs de nos machine
préférées, voudrait que l'une soit assimilée
à
l'autre. C'est malheureusement impossible, pour deux raisons:
D'une
part parce qu'un moniteur fonctionne sur le principe de la synthèse
additive des composants RVB de la couleur, et que les techniques d'impression
utilisent le principe de la synthèse soustractive des composants
CMYB, dont les caractéristiques et les impératifs sont fondamentalement
différents.
D'autre
part parce que l'opérateurPAO, le graphiste, le chromiste
sont contraints, par la nature du matériel micro-informatique, à
gérer des objets en séparation CMYB par le biais de la prévisualisation
RVB. Le résultat réel n'est appréciable qu'en bout
de la chaîne graphique, soit au stade de l'épreuve de contrôle,
soit à celui de l'impression du produit fini.
On peut en les aléas
par une calibration scrupuleuse des outils de production, mais surtout
par une pratique assidue des différents matériels et une
anticipation purement subjective, propre à chaque individu et à
son expérience, des inévitables aberrations chromatiques.
IL EST CAPITAL, SI L'ON VEUT
ABORDER LES TECHNIQUES DE GESTION DE LA COULEUR EN PAO, DE DISTINGUER SANS
AMBIGUÏTÉ LEURS SPÉCIFICITÉS.
La
philosophie Wysiwyg, entretenue par les concepteurs de nos machine
préférées, voudrait que l'une soit assimilée
à l'autre. C'est malheureusement impossible, pour deux raisons:
D'une
part parce qu'un moniteur fonctionne sur le principe de la synthèse
additive des composants RVB de la couleur, et que les techniques d'impression
utilisent le principe de la synthèse soustractive des composants
CMYB, dont les caractéristiques et les impératifs sont fondamentalement
différents.
D'autre
part parce que l'opérateurPAO, le graphiste, le chromiste
sont contraints, par la nature du matériel micro-informatique, à
gérer des objets en séparation CMYB par le biais de la prévisualisation
RVB. Le résultat réel n'est appréciable qu'en bout
de la chaîne graphique, soit au stade de l'épreuve de contrôle,
soit à celui de l'impression du produit fini.
On peut en les aléas
par une calibration scrupuleuse des outils de production, mais surtout
par une pratique assidue des différents matériels et une
anticipation purement subjective, propre à chaque individu et à
son expérience, des inévitables aberrations chromatiques.
LA
SYNTHESE ADDITIVE DE LA LUMIÉRE, ou le mode RVB.
Elle permet à votre
moniteur de reproduire le spectre lumineux, en bombardant les luminophores
photosensibles de votre écran. Elle produit des images "vidéo",
où s'additionnent les lumières.
Une image RVB est composée
de la somme de trois sources lumineuses rouges, vertes, et bleues dont
les faisceaux superposés à l'intensité maximale produisent
un rai de lumière blanche, et l'extinction une zone aussi noire
que l'éclairage ambiant le permet (c'est la raison pour laquelle
vous avez installé le moniteur de votre ordinateur dans une pièce
où règne, autant que faire se peut une certaine pénombre,
et qu'un rayon de soleil qui frappe en plein un écran le rend presqu'illisible).
Si vous mettez le nez sur
l'écran de votre moniteur (ou mieux encore sur celui de votre téléviseur,
dont le pas est beaucoup plus grossier) vous distinguerez les trois sources
RVB en forme de nid d'abeille, ou de grille, qui donnent l'illusion d'un
fond blanc. En fait, croyant voir un point blanc, vous percevez trois points
rouge, vert, et bleu simultanément.
La gamme des couleurs reproductibles
par ce mode, quoique conditionnée par la qualité du matériel
employé, est très étendue, et supporte bien les couleurs
saturées. En contrepartie, elle convient mal à la restitution
des nuances délicates des hautes lumières, et des tons pastels.
LA
SYNTHESE SOUSTRACTIVE DE LA LUMIÉRE, ou le mode CMYK.
Elle utilise les composants
Cyan, Magenta, Yellow de la lumière, dont les encres d'imprimerie
reproduisent plus ou moins parfaitement les effets, où les pigments
soustraient les rayonnements qui les atteignent.
Les encres déposées
sur le papier agissent
comme des filtres qui absorbent la lumière: leur superposition devrait
produire théoriquement un noir total : plus de lumière! Ce
qui n'est, en pratique, pas le cas. Les trois encres additionnées
ne donnent pas plus qu'un brun sombre, que l'on se doit de renforcer par
un quatrième passage d'encre noire (que l'on note donc en toute
logique :"K", comme Black...)
Il faut donc garder à
l' esprit qu'une impression, même d'excellente qualité, ne
saurait restituer de blanc plus lumineux que celui du papier utilisé,
ni de noir plus puissant que celui produit par l'addition des densités
des encres mises en oeuvre. La gamme des couleurs reproductibles par ce
mode est plus restrictive que celle de la gamme RVB. Elle est, de surcroît,
particulièrement sensible aux variations inévitables dues
aux conditions mécaniques et physique de l'impression en machine.
UNE IMAGE N'EST PAS
UN OBJET STABLE !
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Elle se définit
par la source de lumière qui l'éclaire, et ses variations,
par la matière qui réfléchit la lumière, et
ses variations, par la perception de l'observateur, et ses variations...
La comparaison avec le fonctionnement
d'un SONAR est parlante. L"image" obtenue par le sonar est le résultat
: 1) de l'émission d'ondes vers le sujet à détecter,
2) de la réflection des ondes interceptées par le sujet,
3) de la réception des ondes par un système susceptible d'en
décoder la signification. La qualité du message est fonction,
en premier lieu, de celle du signal émis, mais aussi de la bonne
ou moins bonne fidélité de la transmission due à l'environnement.
Dans la cadre de reproduction d'images par l'imprimé, la perception
(par conséquent la déception -ou la satisfaction, cela arrive-)
est conditionnée par la compétence de l'opérateur,
bien évidemment, et la bonne volonté de l'observateur, mais
aussi par les conditions d'éclairage, la qualité du papier,
la nature de l'encre, la technique d'impression, etc.
Pour une impression de qualité,
il faut connaître les impératifs des techniques d'impression
et en appréhender les variables ! Les outils de calibration mis
à la disposition de l'opérateur P.A.O. améliorent
sans conteste le confort et la sécurité de la pré-visualisation
tout au long d'un travail. Ils ne sauraient, quel qu'en soit la rigueur,
être le reflet parfait, et incontestable, du produit fini. TOUT AU
LONG DE LA FABRICATION, IL EST INDISPENSABLE DE "PENSER
PAPIER". |
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