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3 L'interface
L'interface regroupe toutes
les commandes et toutes les informations autour de l'espace de travail occupé
par l'image en cours d'édition. A gauche, la boîte à
outils; au sommet, la barre d'outils contextuels; à droite, "l'établi"
bien ordonné, comme dans Moonlight, avec des onglets verticaux permettant
de faire passer au premier plan la palette voulue; enfin, en bas, la ligne
d'état.
Un long et houleux débat a eu lieu sur le forum de Linuxgraphic
à propos de la convivialité de ce type d'interface comparé
à celui de Gimp. Il semblerait que la subjectivité ait été
de rigueur, ce qui est normal: le meilleur outil est celui que l'on tient
bien en main. Pour ma part, je préfère infiniment l'interface
de PhotoPaint
à la joyeuse anarchie de Gimp, où les fenêtres n'en
finissent pas de s'escalader pour se recouvrir à qui mieux mieux.
La bohême, c'est beau dans une chanson d'Aznavour; c'est moins pratique
dans l'espace de travail limité d'un écran d'ordinateur.
Quoi qu'il en soit,
PhotoPaint n'est pas rigide.
L'interface est modulable et chacun peut la définir à son
goût, puis la sauvegarder afin de la retrouver à l'ouverture
des prochaines sessions. Il y a même par défaut une interface
style PhotoShop pour celui qui a acquis des automatismes tels qu'il ne puisse
s'en passer. A lui alors les palettes flottantes si peu agréables
(provocation!).
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