La synthèse additive est la façon naturelle de produire des couleurs. Du bleu ajouté à du rouge produira du violet, appelé magenta dans ce milieu; le bleu et le vert donneront un vert bleuté appelé cyan; le bleu, le vert et le rouge en proportion égale produira du blanc... Tout le monde peut en faire l'expérience avec des tubes de gouache, sauf pour le blanc, à cause des dosages imprécis et des impuretés des couleurs utilisées.

Les écrans d'ordinateur et de télévision sont particulèrement adaptés à ce mode de synthèse.Avec un logiciel de dessin tel que Gimp, ou tout autre comportant des calques et des modes de mélanges des calques, il est facile de vérifier l'exactitude des propos précédents.
Exercice pratique:
Ouvrez un nouveau fichier, 150x150, et remplissez-le de noir. Dessinez une sélection circulaire ou carrée ou patatoÏde, remplissez-la de rouge pur (R=255 V=0 B=0); ajoutez un calque sur lequel vous recopiez la sélection rouge et remplissez-la de bleu pur (R=0 B=255 V=0); ajoutez un autre calque, copiez la sélection que vous remplissez de vert pur (R=0 B=0 V=255). 
Si les sélection se chevauchent, rien d'extraordinaire n'apparaît, parce que le mode de mélange (de combinaison) des calques est réglé sur "normal", mode dans lequel tous les pixels sont opaques. Mais pour les deux calques ajoutés, réglez le mélange sur "addition" et vous devez obtenir une figure semblable à celle ci-dessous, avec une belle synthèse additive.

Ce modèle de couleur offre une palette très étendue, qui permet de réaliser des images aux tons vifs et très lumineux, ou au contraire dans des camaïeux sombres et froids. La totalité des teintes crées en RVB sera restituée à l'écran, mais pas sur papier, comme il est indiqué par la suite. 

Il ressort de cette affirmation que toute image destinée à un affichage sur écran devra être composée en RVB, avec une résolution moyenne de 72 dpi, ou au maximum de 96 dpi, qui sont les résolutions d'affichage standard.