par André Pascual |
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A r t i c l e s |
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Conclusion
Tant de travail pour si peu de chose! C'est effectivement la réflexion que l'on peut se faire. Car une icône, une fois associée à une action, ne sera plus observée par l'utilisateur. Dès que l'oeil la perçoit, le cerveau l'identifie sans que la conscience y prenne part, et l'action qu'elle commande est déclenchée. En revanche, on s'attardera à ressentir des émotions devant une belle composition en ray-tracing, à y chercher des intentions cachées auquelles son auteur n'aura pas songé un seul instant, à déceler les techniques employées, à percer des secrets de fabrication... à y accorder un intétrêt légitime que l'on refusera à l'icône, sous prétexte que cette dernière est purement utilitaire, sans imaginer qu'elle aura exigé autant, sinon plus, de travail et d'amour de la belle ouvrage que la composition en question. Aussi, quand nous utiliserons une interface
graphique telle que KDE, qui est non seulement l'interface la plus conviviale
du monde -Suse dixit- mais aussi la plus belle, ayons une pensée
pour les innombrables contributeurs anonymes qui, courbés sur leur
clavier, ont passé de longues heures à produire des icônes
de qualité. Car, si on finit par ne plus les remarquer quand elles
sont agréables à l'oeil, nous n'en finirions pas de remarquer
combien elles seraient laides si, en réalité, elles n'étaient
que fades.
André PASCUAL |